L'histoire des cailloux
En avril (ou mai) dernier, lorsqu'on a eu quelques beaux jours de grand soleil, je n'avais pas envie de m'enfermer dans mon atelier pour coudre. Mais mes dix doigts me démangeaient.
J'ai fais un tour dans le jardin, j'ai coupé une branche de noisettier (pratique car très souple) et j'ai improvisé un attrape rêve entièrement compostable!
J'ai utilisé du fil de chanvre (et un peu de sisal) et mes perles sont des petites boules (que j'ai percées) qu'on peut trouver sur les chênes(en fait, il s'agit d'une maladie: la gale du chêne). Bon, je ne sais pas s'il passera l'été sans se décomposer mais le concept m'a plu.
Et après avoir ressorti mes posca, j'ai tenté une expérience de déco de cailloux que j'ai ensuite percés pour les monter en mobile. Là encore, hormis les cailloux, mes accessoires sont naturels (mais pas compostables!). Il y a toujours mes boule de gale de chêne, mon fil de chanvre, des coquillages rammassés pas loin et un morceau de branche cassée.
Le concept m'a énormément plu mais je n'étais pas très satisfaite de mes décos de cailloux. J'ai tatonné encore un peu et j'ai tenté un second mobile.
Et cette fois, j'ai utilisé du bois flotté, des coquilles de noix et des perles colorées que je pioche dans mon stock (complété par celui de ma choupette)
Et comme j'ai sans doute un côté monomaniaque quand je me découvre une nouvelle lubie, j'ai fais un troisième mobile. Cette fois j'ai gardé la couleur naturel des cailloux avec juste des dessins en blanc. J'ai repris mes perles de boule de gale du chêne, mon bois flotté et mes coquillages "chapeau chinois".
Voilà voilà, je vous préviens dès que je me trouverais un nouvelle lubie qui me permettrait de varier les plaisirs avant que la pergola ne croule sous le poids de mon art!